freshcat

Bitches on the ground

Mercredi 1er février 2012 à 23:11

Je n'arrive pas à être en colère sérieusement, je ne peux m'empêcher de sourire en tournant le dos et décalant les escaliers après avoir déversé mon mécontentement dans un flot de paroles abstraites. Ça doit être le ridicule de me savoir si fragile face aux remarque des autres.
J'ai des images de films dans ma tête qui sont chouettes, mais aucune histoire, je pourrais faire un truc du genre. Quelques répliques incongrues, j'aime mieux les plans fixe où l'on voit des personnages qui vivent dedans, je voudrais faire un film très chiant : ça serait sur la rue, on verrait ce que voit le gas qui marche, puis il croise des choses, des bonbons Haribo, il les rangerait sur sa table par couleur, ou par forme, ne sachant se décider il les met dans sa bouche d'un coup. Il y a un paquet de haribo dans mon tiroir là haut, aucune rue n'est déserte, je suis toujours dérangée quand je veux manger tranquillement dans la rue. 
Parfois j'ai des envie de destruction, mais je n'en parle pas trop car c'est un projet d'éliminer tous les idiots de la planète pour créer un monde beaucoup mieux, sans ces merde de tokyo hôtel, serena gomez et marine lepen et des tonnes d'autres. Et donc, j'ai peur qu'on m'assassine aussi.

Vertigo

Dimanche 15 janvier 2012 à 22:52

Bien sur, il y a ce qu'on se dit pour mieux dormir la nuit. Dans ces doux mensonges, il y a tant d'hypocrisie. Bien sur, on y croit juste assez pour que le sommeil nous emporte. A demain, ce demain tant redouté, et si convoité, synonyme de changement, et au final si peu différent. A peine deux pages. Voilà ce que j'arrive à recouvrir. Après, la folie remplace la raison, et tout finit en miettes. La vraie folie c'est de s'obstiner, tant s'obstiner qu'au final, on est presque persuadée que cette fois, le résultat ne sera pas le même. Mais peu importe la volonté qu'on y met, le résultat finit toujours par l'enterre.
Je suis en train de franchir un cap, je crois. Celui de l'âge adulte, peu importe. Il faudrait que je profite de ces heures de liberté, avant de me retrouver enchainer au bras des bourreaux. Mais le temps de l'insouciance est bien révolue, et malgré la douleur, je ne fais que sourire. 
Il parait que tout se vend. Moi. Je m'offre, au plus offrant. Souvent la nuit, je repense à ces visions, à chaque fois que j'attends le métro, à chaque fois qu'il s'approche, je sens le métal s'écraser lourdement contre mon corps, me trainer sur les derniers mètres de la vie. La fusion de la chair et du métal, et le sang pour laisser une trace de ce moment d'extase ou mon corps me libère enfin de ses chaine. J'ignore pourquoi, mais bien souvent je rêve de me laisser tomber sur les rails, j'ignore même si tout cela a un sens. 
Maintenant bien sur tout est différent, il y a ce désir de créer de fonder quelque chose qui s'insinue peu à peu. C'est étrange, cette envie de posséder tant alors qu'au final, on emportera vraiment pas grand chose. C'est surement la raison pour laquelle tout cela m'a semblé futile pendant tant d'années. Et puis je me fais avoir, comme bine d'autre, le piège toujours.

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