Je suis tombée sur un blog, et j'ai mis cette vidéo dans mes liens il y a quelques temps. Et je voulais vous la faire partager.
Je ne suis pas une grande fan de danse classique ou de ballet. Mais j'aime beaucoup celui ci. Je le trouve original et marrant. Ca change des ballets classique qui fonctionnent dans les règles de pure techniques et esthétiques. En plus de ça, l'étoile est vraiment grande, ça donne encore plus d'allure à ses gestes et ses sauts.
Je ne suis pas une grande fan de danse classique ou de ballet. Mais j'aime beaucoup celui ci. Je le trouve original et marrant. Ca change des ballets classique qui fonctionnent dans les règles de pure techniques et esthétiques. En plus de ça, l'étoile est vraiment grande, ça donne encore plus d'allure à ses gestes et ses sauts.
Et vous, qu'en pensez vous ? Vous aimez la danse classique ?
Bon, elle n'est pas parfaite. J'ai vu deux ou trois extraits où elle figurait, bonne mais sans plus. Elle est jeune; comme beaucoup de jeunes actuelles, elle passe la jambe derrière l'oreille (ce qui paraissait miraculeux quand à 22 ans Sylvie Guillem le faisait). Mais la danse tant "classique" que "moderne" est un art, qu'il est rare de maîtriser tout de suite.
Vous dites que vous n'aimez guère la danse classique ? Mais sans doute vous en avez quelques souvenirs, sinon vous n'auriez pas été enchantée d'emblée à cette parodie. Elle n'est pas la seule ; Kylian plusieurs fois (sur des symphonies de Haydn, sur du Mozart récemment), MacMillan dans "Elite Syncopations", Jerome Robbins avec "The Concert" qu'il a fait dans les années 1950 et dans la genre des Marx Brothers, et j'en oublie ...
Les ballets dits classiques, du XIX° siècle, demandent un certain entraînement pour être appréciés (à part la fascination quand on a quand à 7 ans quand on voit Casse-noisettes sur scène). mais vive Internet ! Avec ses vidéos l'on a le moyen de s'entraîner, plus un ou deux bouquins ou articles tout de même.
Je me souviens quand j'ai vu sur scène, pour la première fois, Giselle, à Garnier (bien après le Lac, que j'ai vu ado à Paris aussi, par le Bolchoï en visite avec Maïa Plissetskaïa. A Giselle je me suis ennuyé; alors que j'abordais ça avec une tonne de références culturelles d'avance (Gautier, la/les Grisi, le romantisme, l'invention des pointes, la femme éthérée, etc.). Depuis Internet, j'ai pu regarder pas mal de bouts de diverses versions, du coup je me suis renseigné un peu mieux sur la chose. Et maintenant, je crois pouvoir juger si unetelle ou une autre est bonne dans The variation de Giselle du 1° acte; et en plus comprendre pourquoi le tout est un ballet repris régulivrai; un petit art jusque vers 1920-30, parce que très lié aux divertissements de Cour ou d'élite sociale. Devenu un grand art à la fin du XX°, grâce à la Modern Dance, qu'assez vite les interprètes et pratiquants du classique (et du "néo-classique" : Balanchine, Lifar, et bien d'autres ! c'est encore créateur passé 2000 ! Maillot, Millepied, Wheeldon ...) ont regardé avec attention. Aujourd'hui, la créativité des compagnies, françaises, européennes, brésiliennes, américaines et j'en passe des meilleures, qui veulent mettre en danse la vie actuelle, est fabuleuse. Et je crois bien qu'ils se savent descendants de la danse dite classique (ne serait-ce que, simplement, parce que les formés-classique sont tellement forts qu'ils réussissent tout de suite ce que le chorégraphe moderne demande. Et par ailleurs, les spécialisés dans le classique d'après 2000, à ma connaissance, font tous/tes au moins une fois par an un truc hyper-moderne.
Si Alicia, ses jambes (j'ai failli écrire "ses longues jambes"; mais elle n'est pas très grande) vous ont fasciné(e), alors tant mieux. C'est une ouverture vers la danse artistique, classique ou moderne. Passons la porte, et sans nous presser allons rencontrer des chorégraphes étonnants, et des interprètes qui, mômes ou ado, se sont fatigués à se tordre et à s'étirer, pour qu'un public ventripotent, certains soirs, soit saisi par le rêve; et se mette, un moment, à penser. L'art, on dit que ça procure des émotions. Oui, certes; mais surtout, ça fait penser.
Allez-y, si vous avez le temps, notre époque est bonne. On a les salles de spectacles, un peu chères (ça dépend où ; Berlin par rapport à Paris, en 2009, c'est donné) mais indispensables pour le réalisme, et charmantes quant au cadre. Attention : même dans les plus petites salles, avoir des jumelles. La danse ne devrait être représentée que devant 100 personnes au plus sur quatre rangs au maximum.