Bien sur, il y a ce qu'on se dit pour mieux dormir la nuit. Dans ces doux mensonges, il y a tant d'hypocrisie. Bien sur, on y croit juste assez pour que le sommeil nous emporte. A demain, ce demain tant redouté, et si convoité, synonyme de changement, et au final si peu différent. A peine deux pages. Voilà ce que j'arrive à recouvrir. Après, la folie remplace la raison, et tout finit en miettes. La vraie folie c'est de s'obstiner, tant s'obstiner qu'au final, on est presque persuadée que cette fois, le résultat ne sera pas le même. Mais peu importe la volonté qu'on y met, le résultat finit toujours par l'enterre.
Je suis en train de franchir un cap, je crois. Celui de l'âge adulte, peu importe. Il faudrait que je profite de ces heures de liberté, avant de me retrouver enchainer au bras des bourreaux. Mais le temps de l'insouciance est bien révolue, et malgré la douleur, je ne fais que sourire.
Il parait que tout se vend. Moi. Je m'offre, au plus offrant. Souvent la nuit, je repense à ces visions, à chaque fois que j'attends le métro, à chaque fois qu'il s'approche, je sens le métal s'écraser lourdement contre mon corps, me trainer sur les derniers mètres de la vie. La fusion de la chair et du métal, et le sang pour laisser une trace de ce moment d'extase ou mon corps me libère enfin de ses chaine. J'ignore pourquoi, mais bien souvent je rêve de me laisser tomber sur les rails, j'ignore même si tout cela a un sens.
Maintenant bien sur tout est différent, il y a ce désir de créer de fonder quelque chose qui s'insinue peu à peu. C'est étrange, cette envie de posséder tant alors qu'au final, on emportera vraiment pas grand chose. C'est surement la raison pour laquelle tout cela m'a semblé futile pendant tant d'années. Et puis je me fais avoir, comme bine d'autre, le piège toujours.
Je suis en train de franchir un cap, je crois. Celui de l'âge adulte, peu importe. Il faudrait que je profite de ces heures de liberté, avant de me retrouver enchainer au bras des bourreaux. Mais le temps de l'insouciance est bien révolue, et malgré la douleur, je ne fais que sourire.
Il parait que tout se vend. Moi. Je m'offre, au plus offrant. Souvent la nuit, je repense à ces visions, à chaque fois que j'attends le métro, à chaque fois qu'il s'approche, je sens le métal s'écraser lourdement contre mon corps, me trainer sur les derniers mètres de la vie. La fusion de la chair et du métal, et le sang pour laisser une trace de ce moment d'extase ou mon corps me libère enfin de ses chaine. J'ignore pourquoi, mais bien souvent je rêve de me laisser tomber sur les rails, j'ignore même si tout cela a un sens.
Maintenant bien sur tout est différent, il y a ce désir de créer de fonder quelque chose qui s'insinue peu à peu. C'est étrange, cette envie de posséder tant alors qu'au final, on emportera vraiment pas grand chose. C'est surement la raison pour laquelle tout cela m'a semblé futile pendant tant d'années. Et puis je me fais avoir, comme bine d'autre, le piège toujours.